Découvrez le nouveau jeu de cartes Faeria

 

Cela fait quelques années maintenant que les TCG ont le vent en poupe, et si comme beaucoup d’entre nous à la rédaction, vous êtes un enfant des années 90, vous avez peut-être troqué vos cartes Pokémon pour d’autres réjouissances vidéo-ludiques telles que Might and Magic – Duel of Champion ou encore Hearthstone – Heroes of Warcraft. Ce dernier a bien sûr signé le regain d’intérêt des joueurs pour ce type de jeu, allant même jusqu’à inscrire ce dernier dans la liste des jeux compétitifs en eSport. C’est donc un pari difficile que d’oser venir concurrencer un titre aussi monumental que ce dernier, et pourtant, le studio belge Abrakam s’est prêté à l’exercice avec leur nouveau jeu disponible en early access sur Steam, Faeria. Ce nouveau TCG aura-t-il donc bientôt sa place parmi les grands noms du genre ? Cleek a testé le jeu pour vous.

 

[divider]Un titre innovant[/divider]

 

Faeria est donc un TCG (Tactical Card Game) qui reprend à première vue tous les codes du genre. Ainsi les joueurs de Hearthstone par exemple ne seront pas vraiment dépaysés en découvrant ce nouvel opus de jeu de cartes. Un didacticiel vous accueillera et vous fera découvrir le jeu de manière intuitive et discrète, tout en remportant vos premières récompenses. On s’y retrouve donc très rapidement : les ressources, la gestion du mana, le héros adverse à détruire, ici représenté sous la forme d’une « entité divine ». Mais bien évidemment, si Faeria était en tout point similaire aux grands titres des TCG, l’intérêt serait pour le moins limité, et il a bien fallu que  Faeria puise son originalité dans plusieurs paramètres, à savoir, le gameplay, les graphismes et l’ambiance générale de son jeu.

Faeria vous propose donc d’affronter votre vis-à-vis par le biais de votre deck, bien évidemment, mais aussi par le biais d’un système de terrain : la « carte » est alors composée de petites cellules neutres qui forment une sorte d’échiquiers sur lequel vous tracerez votre chemin. Ainsi, à chaque début de tour, vous avez la possibilité de construire soit deux cases de terrain neutre, soit une case de terrain élémentaire. Cette dernière regroupe quatre possibilité : le désert, l’océan, la montagne et la forêt. À quoi servent-elles donc ? Tout simplement à poser une créature spéciale qui requiert cette condition (par exemple, devoir posséder 2 terrains de forêt). Ces créatures pourront donc circuler librement sur la map, cellule élémentaire ou non, mais devront donc impérativement être invoqués sur une case élémentaire qui lui correspond. Chaque début de tour vous permettra donc, au choix, de construire deux terrains neutre, un terrain élémentaire, d’ajouter un point à votre mana actuel ou enfin, de piocher une carte, tout cela via la commande ci-dessous :

 

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De quoi piquer l’intérêt du joueur en ajoutant donc au traditionnel TCG une dimension encore plus stratégique, qu’il s’agisse de systèmes de terrains, ou du chemin à tracer au travers de la carte. Si Might and Magic : Duel of Champions proposait déjà ce genre de caractéristiques, on se plaît ici à découvrir de telles fonctionnalités, beaucoup plus poussées et abouties dans leurs parti-pris respectifs. Si d’ailleurs le côté hasard peut irriter ou lasser dans certains autres titres du genre, ces avancées stratégiques proposées dans Faeria donnent la sensation d’avoir un peu plus la partie en main, sans être totalement out en cas de mauvais mulligan ou de pioches douteuses. En parlant de cela, tout comme dans Hearthstone and co, si vous êtes au début de la partie amené à refuser votre première pioche, sachez que le mulligan se fera avec toutes les cartes déjà piochées, et non de façon partielle comme c’est le cas dans Hearthstone.

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Pour le reste, rien de très dépaysant, et l’on repère rapidement les équivalences entre les deux jeux, notamment au travers des attributs des créatures. Ainsi, le cri de guerre devient « Gift », le râle d’agonie devient « Last Words », charge sera « Haste », et provocation restera « Taunt ». Tout comme dans Duel of Champions, le fait de positionner les créatures sur un échiquier induit la possibilité de taper à distance avec les « Ranged ». Enfin, les cartes de type « Production » octroieront des buffs aux créatures alliés ou encore à elles-mêmes. Du neuf et de l’ancien, pour un mariage plutôt réussi, aussi intuitif qu’addictif !

 

[divider]C’est de toute beauté[/divider]

 

Nous apprécions tous pour la plupart les engagements esthétiques de Blizzard dans Hearthstone : le côté convivial, mêlé à l’ambiance taverne séduit beaucoup et accueille chaleureusement le joueur. Ici, rien de cela, et un accueil en apparence plus froid et distant, laissant néanmoins la part belle à de somptueux graphismes. L’écran de chargement du jeu est magnifique et les détails de chaque option sont des plus fouillés, quelque chose d’assez rare pour être souligné, qui plus est lors d’un early access. Faeria propose également  des fonds d’arènes de jeu sont splendides, avec des ambiances discrètes mais élégantes, et l’on apprécie aussi bien les univers désertiques que les montagneux ou les océaniques, le tout souligné par une bande-originale épurée et raffinée. De quoi « zénifier » le joueur à souhait, pour une expérience de jeu particulière et immersive, toute en nuances. Trêve de grands discours néanmoins, puisque les captures d’écran ci-dessous vous permettront de vous faire une idée plus concrète de ce que peut vous offrir Faeria :

 

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L’écran de chargement du jeu, déjà plein de belles promesses graphiques

 

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Le menu avec les différents modes de jeu : solo, parties normales ou Pandora, le mode « arène »

 

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La page de construction des decks, où vous choisirez un archétype regroupant trois cartes chacun : là encore, une nuance par rapport à Hearthstone qui permet encore plus de revirements stratégiques.

 

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Le prologue, ou la série de quêtes du didacticiel, ouvrant ensuite sur un système de quêtes journalières pour récolter des boost et récompenses diverses.

 

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Le chargement d’une partie, avec un fond assez plaisant

 

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Fin mais élégant, avec les chemins alliés et adverses qui progressent peu à peu.

 

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L’écran de la victoire, le meilleur !

 

Vous l’aurez compris, Faeria demeure un titre plus que prometteur et plutôt poussé dans son gameplay, qui plus est lorsque l’on songe à l’état d’avancement du jeu. Graphismes, gamedesign et stratégie se mêlent donc ici pour offrir au joueur une expérience aussi douce que poétique, bien loin des tavernes d’Hearthstone et de la grandiloquence de Duel of Champion. À essayer sans hésiter donc, en attendant plus d’informations que nous vous livreront très bientôt, notamment au travers d’une interview exclusive avec le studio Abrakam ! En attendant n’hésitez pas à visiter la page officielle du jeu, ou encore l’accès à Steam pour pouvoir y jouer sans plus attendre.