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Des Cleek et des claques : votre héros de jeux vidéo préféré #2

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L’avis de la rédaction sur nos héros de jeux vidéo favoris

 

Chez Cleek, nous sommes des passionnés, aux passions différentes. Cependant si nous avons bien une chose en commun (parmi tant d’autres), c’est bien notre amour pour l’univers Geek au sens très large du terme. Jeux vidéo, films, séries, romans, comics, mangas, technologie et j’en passe. C’est avec cette passion commune que nous avons décidé il y a quelques temps maintenant de vous proposer une série d’articles un peu particulière, le « Des Cleek et des claques » afin de partager avec vous nos avis sur certaines thématiques.

Pour rappel, nous avions abordé avec vous ces jeux que nous prenons plaisir à regarder #1 et #2 puis de ces jeux vidéo spécial Halloween et plus récemment ces films qui nous ont fait peur. Cette semaine nous vous proposons un second numéro de ces héros de jeux vidéo qui nous ont marqués. Vous pouvez d’ailleurs retrouver le premier opus juste ici.

 

[divider]Raphaël « DenAdel » Poret : Squall Leonhart – Final Fantasy 8[/divider]

avatar cleek den

 

J’ai réfléchi quelques minutes avant de faire mon choix pour ce top. À vrai dire, si j’avais du vraiment choisir en terme de temps de jeu, c’est certainement Link que j’aurais présenté, ou bien un elfe de la nuit de WoW, Zeratul de Starcraft ou Rammus de League of Legends, OK ? Mais je pense que ma série de JV préférée de tous les temps, depuis le 6 jusqu’au 14 et malgré les accidents, reste Final Fantasy, comme bon nombre d’entre vous je présume.

Il est vrai que, dans un monde « normal », aucuns n’auraient parlé de Cloud de Final Fantasy VII ou même de Tidus de FFX, mais je suis de ceux qui ont fumé le moins connu mais non moins excellent huitième opus de la saga de Square (1999). Et à ce titre, comment ne pas aimer ce personnage rebelle et mysanthrope qu’est Squall Leonhart et par extension son duo magistral qu’il forme avec Linoa Heartilly. Déjà, parce que je n’aime pas les personnages trop formatés mais que je n’apprécie pas les « méchants » non plus et que Squall est de la race de ces anti-héros que l’on sait bon au fond de lui mais qui ne le montre que rarement et qui n’aime pas qu’on le sache. Son parcours initiatique à devenir plus humain tout au long du jeu, grâce à la belle Linoa (oui c’est un peu mon fantasme du JV depuis l’adolescence) est pour moi l’un des mieux construits du monde vidéo-ludique.

 

 

Niveau style, le garçon est sobre et efficace : manteau d’aviateur, mêches rebelles et Gunblade à la main, il a tout de la panoplie du beau gosse mystérieux, le tout enrobé d’un peu d’androgynie à la japonaise. La Gunblade, c’est ce pistolet prolongé d’une lame qu’il est un des seuls à savoir manier, tout comme son ennemi juré Seifer qui lui a fait le joli cadeau de cette cicatrice entre les deux yeux qui le rend encore plus bad ass. Sa Gunblade est ornée d’une image de la G-Force Cronos, qui est aussi présent sur le pendentif qu’il arbore fièrement. Et vu que la thématique du lion est omniprésente dans ce titre et autour de son héros, l’arme ultime de Squall est la Lion Heart dont son propre nom Leonhart est un dérivé.

 

 

Côté aventure, je laisse la surprise à ceux qui n’ont jamais joué à ce bijou de le redécouvrir (dispo sur Steam et PS Store) mais Squall va affronter son nemesis Seifer, Edea et une sorcière venue du futur pour, je vous le donne en mille, sauver le monde. Ah et, devenir le meilleur dress… joueur du Triple Triad, LE meilleur side game de Final Fantasy. C’est tout pour moi.

[divider]Vincent « Jeed » Eloy : Avis bien trop partagé[/divider]

Mon personnage de jeu vidéo préféré ?
Une question qui va être un peu compliquée pour moi, vu le nombre de jeux auxquels j’ai joué en 10 ans. Je vais donc tenter d’en faire un Top 3, toutes plate-formes confondues, en expliquant bien sur pourquoi ces personnages m’ont marqué !

 

Numéro 3 : Kyle Katarn – Jedi Knight, Mysteries of the Sith, Jedi Outcast et Jedi Academy

Personnage qui fait aujourd’hui partie de l’univers étendu de Star Wars, et qui n’apparaîtra donc pas dans les futurs films (mon plus grand regret). C’est un des Jedi les plus puissants du nouvel Ordre fondé par Luke Skywalker, qui a touché aux deux cotés de la force. Il a cependant réussi à se préserver et est resté du bon côté. Je vous conseille de jouer aux jeux ( qui coûtent très peu aujourd’hui et qui sont d’excellent supports à Speed-Run ) afin de voir au-delà que l’histoire dite « officielle » qui nous est proposée par Disney et qui sera évidemment bien moins riche.

« I’m no Jedi; I’m just a guy with a lightsaber and a few questions. »
―Kyle Katarn —

 

 

Numéro 2 : Gordon Freeman – Half Life

 

The One Free Man, docteur en physique théorique, est le héros de la série Half Life créée par Valve.
Le fabuleux docteur Freeman est un symbole de résistance pour le peuple, qui revient en héros dans

HL², mais qui ne parle pas (un Link en puissance).
Cependant, le charisme et l’impact qu’a ce personnage dans son univers fait qu’il m’a énormément marqué (un docteur en physique théorique habillé en combinaison anti-radiation qui sauve le monde équipé d’un pied de biche, ça ferait presque absurde si l’univers n’était pas aussi sombre).
Comme tous les fans, j’attends avec impatience la possible arrivée d’un nouvel opus.

 

 

Numéro 1 : Jade – Beyond Good & Evil

Sûrement le jeu qui m’a le plus marqué dans toute mon enfance. Jade est une jeune femme vivant dans un orphelinat sur la planète Hillys, passionnée de photographie, et se posant surtout beaucoup de questions. En effet, les DomZ, une race extraterrestre,  attaquent sans cesse la planète et enlèvent ses habitants par centaines créant une situation de panique et de chaos assez régulièrement, malgré les interventions de la police locale : les sections alphas

 

Notre petite Jade va se mettre à enquêter, puis à rejoindre un groupe de propagande (le réseau IRIS) pour rétablir la vérité auprès du peuple. Et c’est pour cette raison que j’ai adoré le personnage de Jade. Outre le fait que les scènes de combats sont vraiment géniales ( accompagnées d’une bande son monstrueuse ), Jade représente pour moi « la génération Y », celle qui se pose des questions, qui attend de la transparence ou tout simplement la vérité. Ce jeu est pour moi le plus grand chef d’œuvre de Michel Ancel ( également créateur de Rayman ), et nous attendons tous l’arrivée du prochain ( annoncé depuis 2008, mais on ne perd pas espoir ! ). Je rêve également en secret d’en voir une adaptation en film, ou série ( François Descraques, je t’en supplies ).

Voilà, grâce à ce « top », je pars me relancer dans le jeu !

 

[divider]Laurianne « Caduce » Angeon : Seymour Guado – Final Fantasy X[/divider]

 

 

 

J’avais d’abord opté pour mon moustachu Lolien préféré, Braum, mais en y réfléchissant bien, mon premier coup de foudre vidéo-ludique remonte à quelques années, et c’est au travers du jeu Final Fantasy X qu’il m’a été apporté.

Je vais sûrement faire moins long que les deux avis précédents, sans tomber toutefois dans le piège de résumer mon intérêt pour Seymour Guado à un simple « OMG, Seymooooooooooouur ! » (mais dans l’idée, c’est ce que vous pourrez en retenir).

Rien de très original finalement, puisque j’ai donc décidée d’opter pour un protagoniste de la saga Final Fantasy.  Le dixième opus de la licence avait été pour moi une révélation artistique, et ce sur bien des plans : le scénario, la musique, le visuel… tout pour moi, et malgré son penchant très dirigiste, contribuait à faire de ce jeu quelque chose de mémorable. Je ne suis sûrement pas la seule, et pour les inconditionnels, je vous vois déjà verser votre petite larme en vous souvenant de Zanarkand et de la fin de ce Final Fantasy X.

Pourtant, la partie n’était pas gagnée d’avance. Je peinais à l’époque à m’attacher aux protagonistes, malgré une intrigue très prenante (parce que bon, la nonchalance de Tidus et le côté cute de Rikku, ça va bien deux minutes…). Mais tout cela, c’était avant Seymour. Le personnage arrive au bout de quelques heures de jeu, mais son entrée dans le scénario signât pour moi la fin de ma vie sociale pendant les quelques semaines qui suivirent. Mais pourquoi Seymour, me direz-vous ?

Tout simplement parce qu’il répond à ces propositions très actuelles des « méchants » à fort potentiel. Et pour que l’histoire finisse (bien ou mal) et que les rebondissements soient magistraux, il faut que le côté obscur du jeu soit à la hauteur de la situation. J’ai retrouvé tout cela chez Seymour dont j’ai très rapidement admiré le charisme. Son allure androgyne, ses traits particuliers, et sa voix, aussi douce que tourmentée avait suffit à me faire succomber. C’est donc avec intérêt que je découvrais le personnage au fil des heures, son histoire et ses plans diaboliques, ainsi que son lien particulier avec la chimère Anima (elle aussi, charismatique à souhait). Seymour Guado était en fait une sorte de Joker avant l’heure, un Moriarty d’adolescence. LE méchant qui fascine, et donc, mon personnage favori de jeux vidéo.

 

 

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