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Alien Isolation : plus difficile qu’effrayant

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 Alien Isolation sur PC, ça donne quoi ?

 

Qu’avez-vous fait lors du week-end d’Halloween ? Pour ma part, après une soirée avec plus d’un millier de personnes et un retour à la maison au petit matin, le reste de la semaine a été rude. Oui, on vieillit, que voulez-vous. C’est ainsi que le jeu Alien Isolation a fait son arrivé sur mon compte Steam, afin de continuer à me procurer des frissons avec un jeu pas encore testé.

Sorti le 7 octobre 2014 (oui, ça date un peu), Alien Isolation est un FPS d’infiltration Survival Horror édité par The Creative Assembly et développé par Sega. C’est un jeu en solo uniquement, interdit au moins de 18 ans, qui a fait grand bruit lors de sa sortie. Pour information, et histoire de vous situer un peu, Alien Isolation se déroule entre les deux premiers opus de la saga cinématographique de Ridley Scott.

Pour vous donner une idée un peu plus concrète d’Alien Isolation, si vous n’y avez pas encore joué, voici l’un des trailers :

 

 

[divider]Synopsys[/divider]

 

Vous vous retrouvez en 2137, soit comme dit plus haut 42 ans avant les événements d’Aliens, le retour et 15 ans après les événements d’Alien. Vous y incarnez Amanda Ripley, qui n’est autre que la fille d’Ellen Ripley. Amanda est à la recherche de sa mère, disparue il y a des années dans des conditions très mystérieuses. Elle se rend alors sur la station spatiale Sébastopol, station qui détient la boîte noire du Nostromo. Ce dernier était le remorqueur spatial dans lequel se trouvait Ellen Ripley lors de sa disparition, et qui est détruit à la fin d’Alien, le huitième passager lorsque Ellen déclenche volontairement l’autodestruction du remorqueur, provoquant une explosion nucléaire.

Dès son arrivée sur le Sébastopol, Amanda se rend compte que sa mission, qui à la base ne consistait qu’à récupérer une boîte noire, ne sera au final pas si simple que cela. C’est à bord du Torrens, un vaisseau spatial, que Ripley, Samuels (un synthétique de l’entreprise Weyland-Yutani) et Nina Taylor (une employée de la Weyland-Yutani) se rendent sur la station Sébastopol, avec perte et fracas. Lors de leur sortie dans l’espace, ils vont se retrouver séparés, et Ripley va rentrer seule dans la station. C’est à partir de là que les ennuis commencent.

 

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[divider]Partie de cache-cache entre amis[/divider]

 

Laissons de côté un petit moment la partie action pour se concentrer davantage sur l’infiltration. Dans Alien Isolation, il vous faut être discret, patient, habile et en pleine possession de vos moyens, tout le temps. En effet, le jeu traite plusieurs aspects psychologiques. Au début, tout va bien ou presque. C’est l’anarchie, vous devez vous méfier de tout le monde mais en soi, il y a pire. Et le pire, vous le découvrirez très vite, lors de votre première rencontre avec un Xénomorphe, un alien vraiment flippant qui, vraisemblablement, tue pour le sport et non pas dans le souci de se nourrir. Un vrai prédateur. D’où l’importance de la discrétion : il faut marcher à pas de loup et vous cacher lorsque vous l’entendez. Vous serez dotés d’un capteur de Xénomorphe qui vous dira lorsque ce dernier est dans les parages. Pourtant voilà, après quelques heures de jeu, je peux déjà vous dire que ce capteur attire le Xénomorphe : je suis formelle !

Le bruit attire la grosse bête, le capteur fait du bruit. Ce dernier l’attire donc, ni plus ni moins. CQFD. Les développeurs ont vraiment joué sur l’aspect psychologique car vous avez toujours cette angoisse de tomber nez à nez avec l’alien. Pire encore, quand vous trouvez une cachette, un casier par exemple pour vous y cachez, vous SAVEZ PERTINEMMENT que le casier va faire un bruit monstrueux ! Vous n’avez pas le choix, vous devez vous cacher, mais vous savez, avant même de l’ouvrir, qu’il va faire du bruit, de quoi vous faire lâchez un petit « Putain ! » et de serrer les dents en priant pour ne pas attirer l’alien. Il vous faut aussi bloquer votre respiration si le Xénomorphe est tout proche de votre cachette et ne SURTOUT pas sortir le capteur qui, comme dit plus haut, fait énormément de bruit.

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Alien Isolation ? Stressant ? Oh non… Pas du tout… Si, totalement stressant et flippant. Mais c’est plus l’angoisse qui l’emporte sur toutes les autres sensations. Enfin, l’angoisse ET l’énervement.

 

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[divider]Gameplay[/divider]

 

On arrive donc à l’aspect énervant du jeu. On vous dit de ne pas courir, d’être discret parce que, ah oui, en plus de devoir faire attention au Xénomorphe qui n’a qu’une envie, vous déchiqueter, vous devez aussi faire avec les survivants, qui tuent tout ce qui bouge pour survivre, ET aux IA ( intelligences artificielles ) de la station Sébastopol, qui semblent vouloir également tuer les êtres humains restants, mais avec politesse : « Ne courrez pas, vous allez vous faire mal » (comprenez par là « Viens donc par ici, que je t’étrangle. »). Bref, être discret. Vous essayez, une fois, deux fois, trois fois, quinze fois, rien ne fonctionne, vous vous faites manger, étrangler, ou bien tirer dessus. Rien ne fonctionne et la station Sébastopol est un VRAI labyrinthe ! Mais à force de mourir, vous connaissez l’endroit, et puis, vous courrez. Miracle, ça fonctionne !

Évidemment il ne faut pas tout le temps faire ça, mais ça fonctionne quand même. Car à force de recommencer inlassablement les missions tant le jeu est difficile (car oui, Alien Isolation est vraiment un jeu difficile, quoi qu’on en dise), cet aspect risque bien de vous lasser. Et malheureusement, cette difficulté énervante au bout de quelques heures prend le pas sur le but du jeu à la base, vous faire peur. Alors rassurez-vous, vous allez avoir votre dose de stress, mais le jeu est tellement scripté et difficile par moments qu’il vous énervera vraiment, au point de « ragequit » et de partir vous relaxer sur un autre jeu.

Je tenais également à souligner que Alien Isolation est très ressemblant aux jeux vidéo Bioshock au niveau du gameplay : c’est très frappant dès le début du jeu, à la différence que, dans la licence Bioshock, vous devez vous battre et tirer plus fréquemment. Ah oui, d’ailleurs, dans Alien Isolation, évitez les coups de feu, hein… C’est comme dans The Walking Dead : le bruit attire les Z. Eh bien c’est pareil pour l’alien.

 

Bien qu’énervant et frustrant, Alien Isolation vous procurera de bonnes grosses doses de stress et d’angoisse. Vous allez sursauter une paire de fois sur votre canapé ou votre chaise de bureau et même prononcer quelques noms d’oiseaux par ci par là. Éteignez les lumières, mettez-vous dans le noir total et appréciez ce jeu qui, ne nous mentons pas, est un bon jeu.

 

 

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