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La Boîte à Musique : La playlist rétro du Geek

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La Boîte à Musique : La Playlist rétro du Geek

Bonjour à tous et bienvenue dans le quatrième numéro de votre chronique musicale sur Cleek. Vous l’aurez compris, il sera question ici de musique, et plus particulièrement des musiques qui ont bercé et qui continuent de bercer l’univers geek, qu’il s’agisse de jeux vidéo, de films ou d’animés. Le format de cette chronique pourra varier d’un numéro à l’autre selon les musiques qui vous seront proposées. Présentations, analyses, extraits de partitions seront autant d’éléments que vous pourrez retrouver dans la boîte à musique de Cleek. Et puisque nous parlons ici de musique, je vous propose de découvrir à la fin de chaque numéro de cette chronique une petite cover « fait maison » d’un thème emblématique de l’univers geek.

Côté chroniques, vous avez pu ce mois-ci profiter d’une analyse du film « Minority Report » avant de découvrir une nouvelle facette des USA autour d’une chronique basée sur San Diego. Enfin, pour les gourmands, encore un peu de patience puisque la chronique autour du Speed Cooking arrivera bientôt ! Cette semaine, après avoir exploré les musiques de Final FantasyGame of Thrones, et League of Legends, je vous propose de découvrir (ou plus certainement de redécouvrir) les mélodies qui ont fait partie intégrante du succès de certains jeux, et ce, au travers d’un top 10 qui, sans passer par l’idée de noter ces musiques de la « moins populaire » à la « meilleure », saura sans doute vous faire plonger dans quelques nostalgies musicales. Le tout sera accompagné d’un extrait de partition du thème, ainsi que d’un petit lecteur audio pour faire vibrer le rétro geek qui est en vous ! C’est parti pour la playlist rétro-Geek : ouvrez donc la boîte à musique !

 

[divider]Fun²[/divider]

S’il est bien un thème entêtant et obsédant, c’est bel et bien celui de Tetris. En effet, il serait assez délicat d’affirmer que cette mélodie nous est totalement inconnue, et au-delà de l’aspect espiègle de la musique, bon nombre d’entre nous évoquons souvent cette mélodie avec nostalgie, quand ce n’est pas avec une certaine appréhension. Car oui, la musique de Tetris reste en tête, c’est bien connu, et c’est incontestablement un des thèmes musicaux geek à propos duquel on déclare malheureusement assez rapidement « Mince, ça y est, je l’ai en tête ». Et finalement, cette tendance n’est pas sans cause… Aussi étonnant que cela puisse paraître, si l’on peut souvent donner un nom de créateur à une musique, celle de Tetris déroge à la règle. En effet, la mélodie de notre jeu de puzzle est « anonyme », dans le sens où elle demeure le résultat d’adaptations et d’arrangements faits à partir d’une mélodie populaire russe. Si vous écoutez donc ce thème ci-dessous (et vous ne pourrez pas dire que je ne vous ai pas averti des dangers !), pensez donc à l’aspect folklorique russe de la musique. Tout cela n’est donc pas si étonnant, et c’est donc par ces accents folkloriques que la musique de Tetris a su faire le tour de la planète geek (et pas seulement !)

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[divider]Il était un petit plombier[/divider]

Il était également évident d’inclure la musique de notre plombier préféré au tableau. Composée par Kôji Kondo (également auteur de certaines OST de Zelda), la musique arythmique de Super Mario Bros renforce chez le joueur cet aspect « fun » et aujourd’hui, incontestablement rétro. Aujourd’hui œuvre majeure du genre, la musique de Super Mario Bros aura su inspirer toute une génération de joueurs. On en profite donc pour écouter cette cover très réussie d’un violoniste, qui reproduit à s’y méprendre la musique et les bruitages du jeu.

 

 

 

 

[divider]Malu-qui ?[/divider]

Il s’agit ici d’un contexte un peu plus particulier, car la désormais célèbre chanson « Beauty of Dawn » est en fait initialement la création d’une artiste, composée en hommage à l’OST du jeu Elder Scrolls Online. La musique, ainsi que les paroles sont donc signés Malukah, et l’interprétation très personnelle et émouvante de la jeune femme a donc fait le tour du web, lui octroyant ainsi une notoriété aussi fulgurante que méritée. À écouter sans modération !

 

 

[divider]Qui s’y frotte s’y pique ![/divider]

Que deviendrait un article sur la musique rétro-geek sans notre hérisson préféré ? À l’instar de la musique du petit plombier, l’OST de Sonic, et plus particulièrement la piste « Green Hill Zone », accompagnant le premier niveau du jeu, est devenu un thème connu de tous, s’accompagnant des douloureux souvenirs d’essais parfois vains pour passer au travers des différentes zones du jeu. Cette mélodie joyeuse, jouant sur les contretemps et les syncopes, est signée Masato Nakamura, compositeur japonais qui ne composa d’ailleurs pour aucune autre licence, mais qui est désormais plus reconnu en tant que guitariste et leader du groupe de rock « Dreams Come True ».

 

 

[divider]La Princesse louve[/divider]

Écartons-nous un peu des jeux vidéo, pour nous concentrer sur ces autres œuvres qui font, elles aussi, la richesse du patrimoine geek. En effet, si les jeux vidéo restent le propre du gamer, l’influence qu’ont sur lui le cinéma, les manga, et les animes n’est plus à démontrer. Nous parlerons donc aujourd’hui d’une œuvre prestigieuse, dont le seul nom suffit à nouer la gorge de tous ceux qui ont déjà posé les yeux sur le long-métrage de Miyazaki : Princesse Mononoke, et dont nous devons la musique au géant des OST asiatiques : Joe Hisaishi. Résolument lyrique et nostalgique, la bande originale, ainsi que l’ambiance et les revendications exposées au cours du film ont contribué à en faire une poésie bouleversante, tout en images et en musique. Parmi elles, nous retrouvons le célèbre thème « Legend of Ashitaka » (si si, même si le début vous semble inconnu, attendez jusqu’à la trentième seconde), mais aussi le thème ci-dessous, dont l’interprétation lyrique – type opéra – a su faire vaciller le cœur des plus résistants ! Cette musique sera d’ailleurs l’objet de notre cover du mois, en fin d’article, patience !

 

 

[divider]Baston ![/divider]

On repose maintenant nos mouchoirs, et on change de tableau, pour retrouver un thème très rythmé, entraînant mais teinté d’une certaine nostalgie. Il s’agit de la mélodie du personnage Guile de la license « Street Fighter ». N’étant pas sans rappeler les accents d’une bande originale telle que Rocky, la musique de Guile a probablement habité vos longues heures de baston entre amis. Pour l’anecdote, et en dépit des apparences, ce thème pêchu du macho-man blond est signé par une compositrice, Yoko Shimomura, également auteure d’OST comme Legend of Mana, Heroes of Mana, Kingdom Hearts, Parasite Eve, et que l’on retrouvera prochainement sur la bande originale de Final Fantasy XV.

 

 

[divider]Don’t try, don’t cry[/divider]

Il serait vraiment difficile de choisir quelle est LA musique de référence en termes d’animes. En effet, le genre regorge de musiques aussi variées que marquantes, et tout comme dans la variété des sujets et propos tenus, tout le monde pourrait y trouver son compte quand on parle d’OST d’animes. Mon choix s’est toutefois porté sur une des musiques de la saga Naruto, « Wind », composée par le musicien Akeboshi. Si l’ambiance du début de la série peut sembler insouciante, ou encore naïve, cette chanson, à première vue plutôt enjouée, regorge toutefois d’un panel de nuances qui insufflent une mélancolie certaine, présage de l’évolution de l’histoire et de ses rebondissements tragiques. Si vous n’étiez pas encore convaincus, lisez plutôt ces paroles du refrain de « Wind » :

« Don’t try to live so wise.
Don’t cry ’cause you’re so right.
Don’t dry with fakes or fears,
‘Cause you will hate yourself in the end. »

 

 

 

[divider]La légende[/divider]

Nous retrouvons donc ici Kôji Kondo, et son travail colossal sur la bande originale de la licence Zelda. Si bon nombre de mélodies sont devenues aujourd’hui mythiques et emblématiques du jeu, c’est aujourd’hui vers le thème « Song of Storm » que nous nous penchons aujourd’hui. Arborant une métrique en trois temps, sous forme de valse assez rapide, Song of Storm distille quelques accents mélancoliques sur le support qu’elle accompagne. Notez par ailleurs que la bande originale de Zelda est une des premières à proposer le concept de musique évolutive, qui évolue (sans blague) en réponse aux actions du joueur, tout cela dans le but de renforcer l’immersion IG. Là encore, à écouter encore et encore !

 

 

 

[divider]Grandeur et décadence ![/divider]

Explorons ici un des thèmes-phare de la licence Castlevania, composée par Michiru Yamana, compositrice en chef de la saga. Si des mélodies telles que les grandiloquentes « Bloody Tears » nous restent en tête, c’est plutôt sur le thème « Dance of Pales » que nous nous pencherons ici, avec une interprétation spectaculaire au piano, signée NightShader1 que vous pouvez retrouver sur sa chaîne Youtube, ainsi que sur son Facebook.

 

 

[divider]Tidus, Yuna etc[/divider]

Nous terminons ce top 10 des musiques rétro-geek avec une des mélodies mythiques de la licence Final Fantasy. Il serait en effet difficile de passer à côté de ces opus magistraux qui ont nourri et influencé considérablement notre patrimoine Geek. Si nous avions parlé dans un précédent numéro de la Boîte à Musique des musiques et de leur rôle au sein du jeu, avec la cover de « Price of Freedom » en guise de conclusion, c’est aujourd’hui du thème principal de Final Fantasy X que nous parlons. « To Zanarkand ». Composé par Nobuo Uematsu, ce thème emblématique est joué et varié tout au long du jeu, même si c’est la version minimaliste et épurée au piano solo que nous gardons en tête. Si vous ne connaissez pas Final Fantasy X, cette musique pourrait bien vous mettre les larmes aux yeux. Si vous connaissez, les larmes sont sans doute déjà là !

 

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[divider]Cover[/divider]

Nous nous quittons finalement sur la traditionnelle cover de la Boîte à Musique, avec aujourd’hui, une reprise du thème principal de Princesse Mononoke, enregistré au violon et au piano, ponctué de quelques percussions graves à la limite du perceptible et de cordes légères réalisées sous FL Studio, avec comme VST Edirol Orchestral. Je ne saurais trop vous conseiller de mettre un casque pour profiter de l’ensemble, qui perd de ses nuances en passant sur enceintes. C’est sur ces quelques mots que je vous quitte, en vous disant à bientôt dans un prochain numéro de la Boîte à Musique !

 

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