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Overwatch, un FPS prometteur

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La future star des FPS ?

 

Comme beaucoup d’entre vous le sait (je l’espère), Blizzard sort son nouveau FPS, Overwatch, le 24 mai. Afin d’attirer plus de joueurs, et de pouvoir faire un dernier vrai test des serveurs, l’éditeur du jeu a organisé une open bêta du 3 au 10 mai. Une semaine qui a permis à la Cleek de tester le jeu, pour les malchanceux qui n’ont pas eu l’accès à la bêta fermée.

Overwatch est donc un FPS payant, avec beaucoup de contenu mais aussi un tout nouvel univers dévoilé par Blizzard. En effet, ce jeu met en scène de nouveaux personnages encore jamais vu sur les jeux ou les histoires de Battlenet. Mis à part l’histoire, Blizzard a également dévoilé un nouveau gameplay grâce à ce jeu. En effet, ce n’est pas un FPS basique où l’on choisit son arme et où l’on doit capturer l’objectif. Le deuxième point est bel et bien présent dans Overwatch, mais pour ce qui est des armes, c’est tout à fait différent. Le jeu est composé de 21 personnages (à la date d’écriture de l’article), chaque personnage ayant ses propres caractéristiques, ses propres capacités et ses propres armes, ce qui donne à Overwatch un aspect bien plus stratégique et plus tourné autour de l’équipe que ses semblables.

 

[divider]Les personnages[/divider]

 

Les personnages se divisent en quatre catégories : les attaques (DPS), les défenses, les tanks et les soutiens. Ceci propose donc un nombre de combinaisons très intéressant, ce qui permet  aux joueurs de choisir leur rôle préféré, et de partir sur les champs de batailles avec des compositions qui peuvent en surprendre plus d’un. Les héros possèdent tous 2 capacités propres à eux, une « auto-attaque » étant l’utilisation de base de l’arme, ainsi que pour certains d’entre eux, une compétence spéciale de l’arme. Par exemple, Soldat 76 peut tirer des mini roquettes grâce à son clique droit.

 

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[divider]L’esthétique[/divider]

 

Esthétiquement, le jeu est très beau, proposant des décors totalement différents d’une carte à une autre. Les personnages possèdent eux des skins, de différentes raretés, utilisant le même code couleur que sur Hearthstone (et oui ça reste du Blizzard) : bleu pour un skin ou un item rare, violet pour épique et jaune pour légendaire. Les skins sont déblocables dans des coffres que l’on obtient pour le moment à chaque montée de niveau, le nombre de niveaux étant illimité. Le modèle économique rentre ici en jeu. En effet, aucun argent n’est à mettre dans le jeu pour débloquer plus ou moins rapidement des skins sur vos personnages préférés ! Une monnaie est bien disponible dans le jeu, mais elle s’obtient dans les coffres, ou bien lorsque l’on débloque un skin que l’on possède déjà. Ce modèle économique va donc en ravir plus d’un.

 

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[divider]Les cartes[/divider]

 

Pour ce qui est des cartes, Overwatch en est composé de 9 (toujours à la date d’écriture de cet article). Les maps sont elles découpées par mode de jeu. En effet, le jeu comporte 3 modes de jeu : le mode Escorte, le mode Capture de points et le mode Contrôle. Vous comprendrez donc que Blizzard propose un jeu très stratégique, étant donné qu’il faudra bien sûr adapter son équipe avec le mode de jeu, la carte ainsi que la composition de l’équipe adverse, la composition d’équipe pouvant être changée n’importe quand pendant la partie puisque l’on peut changer de personnage dès qu’on le souhaite.

Pour parler du gameplay, celui-ci est très dynamique, avec des personnages très mobiles, promettant des combats plus qu’acharnés et toujours axés autour de l’équipe. En effet, le gameplay proposé ne permet pas ou peu de faire des « moves » seul, à moins que vous soyez adepte du suicide. Seuls quelques personnages, tel que Genji ou Tracer (un peu Faucheur aussi) pour ceux qui connaissent le jeu, peuvent se permettre de faire des moves à seul contre tous.
On peut comparer la variété des personnages à League of Legends. Ces deux jeux comportants (à quelques choses près), les même types de personnages, les soutiens d’Overwatch jouant principalement le rôle de soigneurs (3 supports sur 4 possèdent un soin dans leurs capacités).

 

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[divider]l’eSport[/divider]

 

Parlons maintenant du côté compétition (ou eSport) d’Overwatch. Comme d’autres jeux Blizzard, Overwatch a déjà démarré sa campagne eSportive lors de la bêta, en montrant tout son potentiel en compétition. Plusieurs organisateurs de tournois comme ESL ou GosuGamers par exemple proposent déjà des tournois. Le plus gros jusqu’à présent, c’est l’OverKill, organisé par GosuGamers, s’est déroulé pendant plusieurs semaines pendant la bêta fermée et a vu sa finale se dérouler pendant la bêta ouverte avec la victoire de Cloud 9.

Du côté des structures, déjà plusieurs grandes organisations ont déjà leur équipe prête pour la sortie du jeu : Cloud 9, EnvyUs, Fnatic (qui n’a plus d’équipe pour le moment), etc… En France, plusieurs équipes françaises voient le jour au fur et à mesure du temps, mais c’est melty eSport Club qui domine pour le moment le pays sur le jeu. Ils l’ont prouvé en remportant la première édition du tournoi Overwatch organisé par Nvidia et qui s’est déroulé à la Gamers Assembly de Poitiers.

 

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[divider]Conclusion[/divider]

 

Pour finir, revenons très rapidement sur l’univers du jeu. Blizzard a déjà sorti plusieurs bandes-dessinées disponibles sur le site officiel du jeu. Des goodies (notamment disponible dans l’édition Collector du jeu) ont également vus le jour. Blizzard aurait-il compensé le fait que le jeu soit payant de par les bandes dessinées, les courts-métrages et autre ? On ne le saura sûrement jamais.

 

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