« La guerre… ne meurt jamais… »

 

La guerre. La guerre ne meurt jamais. En 1945, mon arrière-arrière-grand-père qui servait dans l’armée se demandait quand il retrouverait sa femme et son fils qu’il n’avait encore jamais vu. Son souhait a été exhaussé car les américains ont mis fin à la Seconde Guerre Mondiale en lâchant des bombes atomiques sur Hiroshima et Nagasaki. Le monde croyait courir à sa perte, mais en réalité, un miracle s’est produit. Nous avons commencé à utiliser l’énergie atomique à des fins différentes, comme source d’énergie presque illimitée. Nous avons alors eu accès à une technologie qui semblait relever de la science-fiction : des robots domestiques, des voitures équipées de moteurs à fusions, des ordinateurs portables… Mais au XXIe siècle, le rêve américain s’est dissipé. Toutes ces années de consommation de masse ont entraîné une pénurie générale de matières premières. Le monde entier tombait en ruine. La paix n’était plus qu’un lointain souvenir. Nous sommes en l’an 2077, à l’aube d’une guerre totale. Et j’ai peur. Pour moi. Pour ma femme. Pour mon fils qui vient de naître. Car s’il y a bien une chose que j’ai apprise à l’armée, c’est que la guerre… la guerre ne meurt jamais.

 

L’hiver nucléaire est arrivé, les sirènes sonnent de par le monde entier, le monde se dérobe sous vos pieds sans que vous ne puissiez rien y faire. Si vous aussi, vous avez follement attendu la sortie de Fallout 4,  vous avez des frissons à la lecture de ce texte ou au visionnage de la cinématique d’introduction du jeu. Sorti le 10 novembre dernier sur PC et sur consoles next-gen Xbox One et PS4, Fallout 4 était attendu comme le messie pour beaucoup d’entre nous. Annoncé lors de l’E3 2015 qui s’est tenu comme chaque année maintenant au Convention Center de Los Angeles, le nouveau bébé de Bethesda est enfin arrivé, et Cleek ne pouvait pas ne pas vous en parler.

C’est donc un test sur PC que nous allons vous proposer aujourd’hui, mais également une partie Unboxing de l’édition collector, car oui, quand on est fan, on ne compte pas, et on mange des pâtes pendant quelques semaines. Partons donc à la découverte, ensemble, de Fallout 4 et de ses secrets.

 

Unboxing

[divider]Quand Noël arrive un peu en avance[/divider]

 

L’attente fut longue, en ce jour du 10 novembre 2015. Me voilà en train de stalker le suivi Chronopost une journée entière et à parler avec la Cleek de mon impatience. C’était lors d’une partie de League of Legends en compagnie de Mathilde « Shai » Leroy et de Laurianne « Caduce » Angeon que le livreur daigna enfin sonner, sur les coups des 14h15. L’objet tant attendu était là. Merci Amazon pour ta rapidité !

 

Noël avant l'heure
Noël avant l’heure

 

Le fameux Season Pass
Le fameux Season Pass

 

Une boîte à capsule ?
Une boîte à capsule ?

 

PIP BOY !
PIP BOY ! (Vous noterez le petit made in China qui casse tout…)

 

Je réitère... PIP BOY !!
Je réitère… PIP BOY !!

 

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Une petite explication s’impose ici. En effet, une application smartphone Pip Boy disponible sur Android et iPhone également est sortie le 10 novembre dernier. Cette application vous permet de surveiller vos statistiques en jeu, mais aussi de consulter votre inventaire, écouter les messages que vous trouvez dans le jeu, etc. Vous l’aurez compris, il s’agit d’un compagnon de jeu assez fun qui pousse un peu plus l’immersion. Et si en plus, vous avez décidé de prendre l’édition collector qui comprend le fameux Pip Boy (le vrai), vous pourrez mettre votre smartphone directement à l’intérieur afin d’avoir un Pip Boy plus vrai que nature au bras. Lors de votre recherche sur internet concernant ce dernier, vous avez pu lire qu’il n’était compatible qu’avec certains iPhones et certains Samsung Galaxy.

Cependant il fonctionne avec également avec d’autres terminaux si on est un peu bricoleur. Avec un Nexus 5 par exemple, il suffit de couper une des mousses fournies dans le pack pour faire rentrer sans emcombre le smartphone. Par contre, avec un OnePlus One, ce n’est pas possible, le téléphone étant trop gros. On notera néanmoins que la batterie de votre téléphone va fondre comme neige au soleil. Vous êtes prévenus.

 

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Évidemment, dès la réception du jeu, il vous faut l’installer et là encore, il vous faudra être patient, très patient. Vous allumez donc votre ordinateur et vous lancez Steam. Une fois la clé rentrée, le téléchargement commence. C’est parti pour un téléchargement de 24Go… Pour ma part, il m’a fallu 4h30, le temps de continuer à écrire quelques articles, de jouer à d’autres jeux vidéo et de faire mumuse avec le Pip Boy et son application. C’est donc à partir de 21h que Fallout 4 s’est lancé pour la première fois, le début d’une toute nouvelle aventure.

 

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Le test

L’aventure Fallout 4 débute avec la cinématique d’introduction que vous pouvez retrouver en haut de cet article. Prenant et saisissant dès le départ, bien que les joueurs de la licence connaissent déjà le scénario dans ses grandes lignes. Le jeu étant sorti il y a moins d’une semaine seulement, il est primordial de ne pas vous spoiler. Cependant, voici à quoi vous devez vous attendre.

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[divider]Synopsis[/divider]

 

J’omettrai donc quelques détails importants et choquants ici afin de vous laisser pleinement apprécier l’histoire en elle-même. Nous sommes en 2077. Vous êtes un père de famille et un mari aimant, vous habitez les États-Unis et vous vivez toujours avec la peur que les bombes nucléaires ne s’abattent sur votre pays. Une peur constante, entretenue par les gouvernements et monétisée par ses sociétés qui, par exemple, fabriquent des abris anti-atomiques ou démarchent pour vous vendre une place dans leurs bunkers, comme l’entreprise Vault-Tec Corporation. Bien que cette peur soit présente, omnisciente et constante, il y a là également le sentiment d’habitude, de se dire que de toute façon, ça ira. Seulement voilà, les bombes pleuvent sur New York et la Pennsylvanie.

Il vous faut fuir, vous, votre femme et votre fils. Vous avez la chance d’avoir trois places dans l’abri 111 de votre ville, du fait du service que vous avez rendu à votre pays car oui, vous êtes un ancien militaire. Vous arrivez au niveau de l’ascenseur qui vous mènera au bunker avec quelques autres citoyens. Vous vous pensez à partir de là en sécurité ? Non, tout ne fait que commencer…

 

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[divider]Gameplay[/divider]

 

Quel plaisir de retrouver ses bonnes vieilles habitudes… On reprend les codes et les règles de la licence et on en fait un nouveau jeu avec les mêmes sensations. Fallout 4 ne s’adresse pas seulement aux férus de la saga mais également aux néophytes avides de commencer une nouvelle aventure. En effet, c’est bien la toute première fois qu’on nous situe dans le contexte dans lequel nous allons plonger : la guerre, le jour où tout a commencé, les bombes atomiques, la fin.

Dans Fallout en règle général, nous n’avions pas l’habitude de connaître l’histoire et le passé des personnages que nous incarnions, chose assez différente voire dérangeante aux premiers abords dans Fallout 4 car ici, nous commençons avec une histoire : nous sommes un père de famille marié et qui a tout pour être heureux. Mais ce n’est pas l’aspect le plus gênant du début du jeu. L’introduction est trop expéditive, peut-être même bâclée. Les bombes tombent, vous et votre famille courrez dans l’abri 111. Vous n’êtes même pas 10 personnes à vous en sortir et à arriver sains et saufs dans ce qui va être, apparemment, « votre nouvelle maison » et personne ne semble se dire qu’il y a des centaines, des milliers voire des millions de morts. L’aspect psychologique est donc très largement oublié dans cette phase, et ce n’est pas le seul moment du jeu. Mais dans un souci de ne pas vous gâcher l’aventure, je n’en dirais pas plus, vous le constaterez très vite par vous-même.

Fallout 4 regorge de fonctionnalités vraiment sympa comme le mode « éditeur » qui vous permet de détruire des objets, de récolter, de construire, mais aussi d’aménager. Vous pouvez ainsi créer une sorte de quartier général afin de stocker tout ce dont vous pouvez avoir besoin car oui, l’inventaire dans Fallout est toujours aussi contraignant tant vous aurez du mal à tout faire « rentrer » dedans. Délestez-vous donc dans votre QG. Côté avantages et inconvénients, le chien, a.k.a Dogmeat, trouve sa place dans les deux catégories. En effet c’est une possibilité sympa et distrayante mais qui s’avère également énervante lorsque ce dernier devient gênant, comme par exemple lorsqu’il se fait attaquer et que vous devez utiliser un précieux Stimpak pour le soigner.

 

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[divider]Fallout et ses marques de fabrique[/divider]

 

Fallout, c’était des dialogues drôles et cyniques, des problèmes moraux, des questions existentielles et des cas de conscience. Loin de moi l’idée de vous choquer mais avant, Fallout, c’était la possibilité de tuer des enfants et de les droguer. Oui oui. Ce nouvel opus est plus scripté, bien plus sage. À un moment, un PNJ fume une cigarette et c’est pratiquement le maximum au niveau choquant qu’arrive à nous faire Fallout 4. Cette notion de karma, de bonnes et mauvaises actions, n’existe plus.

Soyons honnête, vous n’avez plus le « choix » et c’est fort dommage. Effectivement, les vieux de la vieille risquent d’être quelque peu choqués et énervés par certains nouveaux aspects de Fallout 4. Mais ce n’est pas pour autant que ce dernier est un mauvais jeu, bien au contraire. Soulignons également quelques bugs au niveau des dialogues et des graphismes par moments, mais rien de grave en soi puisque le jeu a été testé à Day One et qu’il sera bien évidemment patché au fur et à mesure. Et comme diraient les habitués : « C’est Fallout, on excuse. »

 

Fallout 4 reste un bon jeu qui, pour ma part, ne m’a pas déçue. Il est dynamique, difficile, complet, avec une bonne histoire et des possibilités multiples et variées.