Brutalement, la semaine dernière, une information choquante a fait le tour du web.

Kaspersky, le géant des antivirus serait à l’origine, depuis près de 10 ans, de virus « bidons » afin de tromper ses concurrents et de démontrer sa supériorité.

Cette accusation viendrait cependant d’anciens employés de l’éditeur en sécurité informatique. La technique utilisée serait simple: tromper les antivirus concurrents pour que leur moteur de détection confonde le fichier bidouillé avec le fichier d’origine. Evidemment lorsque le fichier en question est détecté par l’antivirus, ce dernier met alors le bon fichier en quarantaine ou le supprime, provoquant des ravages sur la stabilité de nos belles machines.

Une technique presque simple qui permettrait de décrédibiliser les concurrents pour pas cher.

Mais la situation n’est pas aussi claire que les médias « classiques » nous l’annoncent.

Déjà, Kaspersky se plaint depuis des années de faire une grande partie du boulot pour les autres éditeurs. En effet, depuis longtemps les éditeurs d’antivirus mettent en commun une base de données où sont stockés les signatures des virus qu’ils arrivent à identifier.

Kaspersky s’est plaint d’être « pillé » et de travailler pour les autres il y a déjà quelques temps. Il avait armé sa démonstration en 2010 en mettant en circulation une liste bidon de 20 fichiers faussement infectés ( mais inoffensifs )…Cette liste avait été reprise avec empressement par la plupart des éditeur, reprenant, sans analyse ni discernement, le travail de Kaspersky.

Cet épisode est l’élément qui sert aujourd’hui à appuyer l’accusation : « ils l’ont déjà fait une fois, ils ont donc pu passer à l’étape supérieure », voilà le raisonnement en quelque sorte.

Ce qui est étonnant, c’est que cette information sur les « faux positifs » sortent maintenant. Pourquoi maintenant ? Kaspersky aurait donc réussit à maintenir le silence chez ses employés / concurrents depuis plus de 10 ans ?

Un tour de force impressionnant mais tout a fait dans l’ère du temps puisque Kaspersky est…Russe. 

Et oui, nous y voilà. Le géant de l’antivirus est une entreprise Russe, basée à Moscou.

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Aujourd’hui, tout le monde le sait, le Grand Méchant est un Russe. Dans la guerre d’influence que nous vivons, les missiles ne volent plus, seules les manipulations font mouche. C’est en tout cas ce que j’ai immédiatement perçu dans cette annonce. Frapper l’économie Russe pour affaiblir son régime est ce qui se joue en coulisses en ce moment, « l’affaire » Kaspersky ne pourrait être qu’un simple épisode dans cette séquence.

Que pourrait-il se passer dans les prochaines semaines ? Un expert à la mord moi le noeud de la commission européenne va nous expliquer que le principe de précaution est indispensable dans cette affaire. Une note déconseillant l’utilisation de Kaspersky sera produite; ces recommandations seront malheureusement bêtement suivies par les administrations, les entreprises, les particuliers…et l’éditeur que l’on connait tous finira par mourir.

Kaspersky_8   Kaspersky

Eugène Kaspersky avant / après : mais oui mais c’est bien sur, il ne peut être que coupable.

Comme le rappel Eugène Kaspersky sur son blog, tout ça sort comme ça, d’un seul coup et sans qu’aucune source ne vienne confirmer les affirmations. Evidemment, les sources ne peuvent être qu’anonymes quand on sait ce qui se passe chez les russes…

Comme toujours, dans toutes ces histoires, une seule bonne question prévaut pour garder l’esprit clair : « à qui profite le crime »…

 

 

1 COMMENTAIRE

  1. Normal le seul antivirus payant et sérieux qui mérite d’être acheté qui se fait taper dessus cependant aujourd’hui les éditeurs de solutions antivirus concurrentes livrent une bataille futile. Seul Windows defender accouplé a malwarebytes et un logiciel antipub efficace sur le navigateur permettent réellement de ne pas pourrir notre OS.